Bienvenue sur le Blog de la Section Syndicale CFDT Caterpillar

Bienvenue sur le Blog de la Section Syndicale CFDT Caterpillar

CFDT CATERPILLAR

Ma photo
Grenoble, Rhone Alpes / Isère, France
Section Syndicale CFDT CATERPILLAR 40 av leon Blum 38041 Grenoble Tel: 0476237612 Email: cfdt.cater@yahoo.fr

Rechercher dans ce blog

mardi 16 avril 2013

NAO 2013 (suite)



NAO 2013 
Stop ou encore ?

La CFDT a choisi de ne pas vous parler en détail des propositions de la direction pour cette année 2013. Les informations étant disponibles par la direction et d’autres organisations syndicales. Nous souhaitons sensibiliser le personnel et nos collègues  syndicalistes, sur les dangers et les dérives, dans les conduites des dernières négociations annuelles obligatoires.


En 2011 pour des enjeux judiciaires, un chantage à débouché sur trois propositions.
La proposition A, la plus acceptable, comportait une clause de renonciations aux affaires judiciaires en cours. Trois organisations syndicales étaient visées par cette clause, sur des plaintes individuelles et collectives.
Notre direction aurait-elle eut aussi peu confiance, dans la droiture et la légalité de sa politique sociale, qu’elle veuille à ce point éviter de la confronter à l’avis d’un magistrat indépendant.
La proposition C, volontairement médiocre, n’avait aucune vocation à être appliquée, mais devait conduire les salariés à faire accepter, aux organisations syndicales la proposition A ou B.

Un marché de dupes.
En début d’année 2012 l’activité était soutenue, le chantage avait porté sur la transformation des CDD en CDI (80). La contrepartie de ces transformations de contrat, était le passage de trois à dix recours possible aux BRTC pour ‘aléas’.
80 emplois précaires transformés en CDI en échange d’une plus grande flexibilité, c'est-à-dire la possibilité de recourir à l’imposition de 10 périodes de BRTC, contre 3 auparavant, sur l’année pour de présumés aléas de production.

Le chantage a fonctionné.
L’ensemble des organisations syndicales, hormis la CFDT a marché. CFSAS a effectivement transformé 80 emplois précaires en CDI et a généreusement accordé 2 % d’augmentation générale. La renonciation aux procédures judiciaires en cours (STIP à hauteur des cadres, intéressement promis en 2010, etc…) n’ayant pas été retenue devant le refus de certaines organisations syndicales, la CFDT en tête.
A  ce jour, même avec du chômage et une activité réduite, le secteur des WEX manque de bras et l’entreprise contraint des employés indirects d’autres secteurs, à un transférer sur les postes  manquants.   Quel bilan tirer de cet accord NAO 2012, dans la mesure où la flexibilité supplémentaire est installée, et que l’effectif de l’entreprise s’est trouvé réduit, même avec ces 80 transformations.

Savoir raison garder.
Nous voulons aussi insister sur l’engagement que représente une signature d’accord par une organisation syndicale. La signature implique l’acceptation de la totalité des clauses contenues dans l’accord, y compris les moins avantageuses, comme le passage de  trois à dix aléas, et ce que l’on soit signataire ou non de l’accord 35 heures.




L
es négociations annuelles obligatoires de 2013 voient le même processus s’instaurer. CFSAS nous refait le même scénario. Ce coup ci, non plus sur les possibilités de recours aux BRTC, nous avons déjà donné, mais sur les délais de prévenance qui passeraient, pour les BRTC restantes de 10 à 3 jours en contrepartie de 0,2 % d’AG : 1,2 au lieu de 1 %.
En l’état, il semblerait que l’ensemble des organisations syndicales ne soit pas disposées à ratifier cette proposition toxique et ceci est une bonne chose. Néanmoins le risque que certaines organisations aillent « négocier dans les couloirs » le petit plus qui justifierait une signature en bas d’un accord a minima est sérieux. Ce ne serait hélas pas une première !
L’entreprise ne s’en cache d’ailleurs pas, puisqu’avec le culot d’un marchand de sable, elle annonce déjà pour la fin de l’année de nouvelles négociations sur la flexibilité !

La contre partie encore la flexibilité : vous avez consenti en 2012 plus d’aléas, il faut maintenant en‘donner’ de nouveau sur les délais de prévenance du reste des  BRTC.
Y aura-t-il acceptation en l’état par une ou plusieurs organisations syndicales de ces propositions ?


L’entreprise sera toujours tentée d’aller au bout de sa logique :
Mêmes pratiques, mêmes conséquences !

Pour la CFDT, il est temps pour les salariés et les organisations syndicales de mesurer où peut nous mener cette dérive, dans la pratique des négociations, et du dialogue social.   A ne pas se repositionner, n’y aura-t-il pas toujours un chantage possible au niveau des augmentations générales, et ce dans une période d’hivers traditionnellement basse en activité ? Ne va-t-on pas nous ressortir dans un an ou deux, le fameux contrat de façonnage, et remettre de nouveau l’ouvrage du détricotage des avantages acquis et des conditions d’emplois, sur la table des négociations.


 La CFDT demande à l’ensemble des organisations syndicales de s’abstenir de chercher une porte de sortie pour signer cet  accord, avec une nouvelle réduction des délais de prévenance. Le passé nous démontre que ceci n’est qu’une étape vers d’autres négociations où d’autres efforts nous seront encore demandés.  La direction ayant déjà annoncé pour la fin de cette année, une ‘nouvelle’ négociation pour encore plus de flexibilité ! Nous pensons que, par respect des salariés, la direction doit maintenant exposer clairement et le plus tôt possible les objectifs finaux qu’elle vise, au niveau de l’organisation du travail.




Il nous semble primordial, à la CFDT, que l’ensemble des organisations syndicales impose cette exigence de vérité à la direction. A charge ensuite pour chacune d’elle, de se prononcer sur l’issue de ces discussions et sur l’éventualité d’un positionnement du personnel par referendum, pour une nouvelle organisation du travail stabilisée dans le temps.


Section syndicale CFDT février 2013

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire